lundi 2 janvier 2012

FESTIVAL INTERNATIONAL DE THÉÂTRE : CLÔTURE EN APOTHÉOSE

Écrit par Ali Kharroubi

Lundi, 07 Juin 2010 14:43

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clip_image004Sous le thème  « théâtre et femme : quelles perspectives » les planches du complexe

culturel municipal d’Oujda  abritent jusqu’à Samedi prochain la troisième édition du festival

international de théâtre.

Deux ateliers de formation à la maitrise des  techniques théâtrales, une conférence débat sur

la relation entre la  femme et le théâtre ; déclamations  et lectures  de  scènes théâtrales

encadrées par des professeurs en arts dramatiques  et présentation de  sept  pièces  :   « le Beret de la tortue » de la

compagnie Théâtre 2000   de Lyon ; « Ett’effah » de Feu Abdelkader Alloula par la troupe  Istijmam d’Oran ;  « Timillilay »

  Spectacle One man’s show En langue Amazigh de la troupe Tazerzit    de Tiznit ; « Contes  d’Afrique  sur le fleuve » de

la troupe Zenga-théâtre du Congo ; « Passions »  par  Carmela Locantore de Belgique ; « Photomaton » par « la

belle équipe » France , « La leçon »  par la troupe  « Theater Etudes » de Slovaquie et   « Ghourba » par la « Comédrama » 

d’Oujda ; constituent le programme de la troisième édition du festival international du théâtre d’Oujda.

Les ateliers de formation tenus à la maison des jeunes Ibnou Sina, étaient animés par Suzy Dupont  qui a initié les jeunes

Filles aux techniques de base à maitriser avant de tenter le métier de comédien  alors que  le congolais Georges M'Boussi

  a travaillé sur l’exploitation des danses africaines au théâtre. Un ensemble d’activités qui ont drainé un grand public

notamment les présentations des pièces qui ont connu une affluence record au grand plaisir des participants. « Il suffit 

de proposer un programme riche et varié pour que le théâtre reconquière ses galons de gloire. La présence massive

du public nous réconforte car on savait bien qu’Oujda a toujours glorifié  les spectacles vivants »  a rapporté Mohammed

Benjeddi , coordinateur du festival.

De son coté, Hajria Amara, directrice du festival a expliqué que sa troupe « Comédrama » qui est l’initiatrice de ce festival

cherche à s’inscrire positivement dans l’élan de développement que connait l’Oriental grâce à une animation culturelle qui

redore le blason terni de l’activité théâtrale : « Oujda a de tout temps assumé un rôle moteur  dans ce domaine via l’apport de

ses dramaturges, comédiens et metteurs en scène. Il est temps de voir grand et de proposer des festivals qui n’ont rien

à envier aux meilleures rencontres internationales » a-t-elle déclaré  tout en ajoutant  « l’ouverture sur l’autre dans ce qu’il a

comme expérience spécifique est d’un bon apport pour l’ensemble des participants »

Elle n’est pas la seule à mette en exergue la qualité de cet échange car de son coté Suzy Dupont, comédienne française

et animatrice de l’atelier consacré à l’apprentissage des techniques dramatiques,  a souligné : « tout en proposant mon

savoir faire,  j’ai aussi profité des potentiels expressifs remarqués chez les jeunes avec qui j’ai travaillé »

Le festival a tenu aussi  à rendre hommage au grand dramaturge algérien  feu Abdelkader Alloula, en consacrant sa fille

Rihab et en honorant sa femme Raja. Deux femmes qui n’ont pas caché leurs joies de se retrouver à Oujda après 17 ans

d’absence.

« Nus sommes  très touchés par toutes les marques de sympathie que nous avons ressenti à Oujda à tel point qu’on ne

sait plus si on est à Oran ou à Oujda » nous ont t- elles déclaré.

Ali Kharroubi // ALM

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