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Sous le thème « théâtre et femme : quelles perspectives » les planches du complexe
culturel municipal d’Oujda abritent jusqu’à Samedi prochain la troisième édition du festival international de théâtre. Deux ateliers de formation à la maitrise des techniques théâtrales, une conférence débat sur la relation entre la femme et le théâtre ; déclamations et lectures de scènes théâtrales encadrées par des professeurs en arts dramatiques et présentation de sept pièces : « le Beret de la tortue » de la compagnie Théâtre 2000 de Lyon ; « Ett’effah » de Feu Abdelkader Alloula par la troupe Istijmam d’Oran ; « Timillilay » Spectacle One man’s show En langue Amazigh de la troupe Tazerzit de Tiznit ; « Contes d’Afrique sur le fleuve » de la troupe Zenga-théâtre du Congo ; « Passions » par Carmela Locantore de Belgique ; « Photomaton » par « la belle équipe » France , « La leçon » par la troupe « Theater Etudes » de Slovaquie et « Ghourba » par la « Comédrama » d’Oujda ; constituent le programme de la troisième édition du festival international du théâtre d’Oujda. Les ateliers de formation tenus à la maison des jeunes Ibnou Sina, étaient animés par Suzy Dupont qui a initié les jeunes Filles aux techniques de base à maitriser avant de tenter le métier de comédien alors que le congolais Georges M'Boussi a travaillé sur l’exploitation des danses africaines au théâtre. Un ensemble d’activités qui ont drainé un grand public notamment les présentations des pièces qui ont connu une affluence record au grand plaisir des participants. « Il suffit de proposer un programme riche et varié pour que le théâtre reconquière ses galons de gloire. La présence massive du public nous réconforte car on savait bien qu’Oujda a toujours glorifié les spectacles vivants » a rapporté Mohammed Benjeddi , coordinateur du festival. De son coté, Hajria Amara, directrice du festival a expliqué que sa troupe « Comédrama » qui est l’initiatrice de ce festival cherche à s’inscrire positivement dans l’élan de développement que connait l’Oriental grâce à une animation culturelle qui redore le blason terni de l’activité théâtrale : « Oujda a de tout temps assumé un rôle moteur dans ce domaine via l’apport de ses dramaturges, comédiens et metteurs en scène. Il est temps de voir grand et de proposer des festivals qui n’ont rien à envier aux meilleures rencontres internationales » a-t-elle déclaré tout en ajoutant « l’ouverture sur l’autre dans ce qu’il a comme expérience spécifique est d’un bon apport pour l’ensemble des participants » Elle n’est pas la seule à mette en exergue la qualité de cet échange car de son coté Suzy Dupont, comédienne française et animatrice de l’atelier consacré à l’apprentissage des techniques dramatiques, a souligné : « tout en proposant mon savoir faire, j’ai aussi profité des potentiels expressifs remarqués chez les jeunes avec qui j’ai travaillé » Le festival a tenu aussi à rendre hommage au grand dramaturge algérien feu Abdelkader Alloula, en consacrant sa fille Rihab et en honorant sa femme Raja. Deux femmes qui n’ont pas caché leurs joies de se retrouver à Oujda après 17 ans d’absence. « Nus sommes très touchés par toutes les marques de sympathie que nous avons ressenti à Oujda à tel point qu’on ne sait plus si on est à Oran ou à Oujda » nous ont t- elles déclaré. Ali Kharroubi // ALM |
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