Odos. Superbe week-end interculturel
De l'amitié, de la considération, de l'échange, de la fête, du fond du
cœur, du bonheur !/Photo J.-M. T.
Plutôt
que de vous conter ces temps forts, nous préférons donner la parole aux
organisateurs.
Bigourdans : résultat atteint
M.
le maire : « Nous sommes très satisfaits des échanges qui ont eu lieu. Nous
recommencerons avec enthousiasme d'ici deux ans. Le succès tient à l'équilibre
entre les représentations théâtrales, la musique, la gastronomie, la peinture…
Cette alchimie est très humaine. Ces rencontres interculturelles ont lieu à
Odos, mais elles s'adressent à tout le monde ».
Jacques
Dudoignon, président de la MJC : « Le résultat a dépassé nos espoirs. La
qualité des prestations a été appréciée et, surtout, ce que l'on visait,
c'était la rencontre, l'échange. Sur ce plan-là, c'est parfait. À continuer »
Frédérique
Loirat, directrice de la MJC : « Il y a vraiment eu de la rencontre, de
l'échange, de la découverte. On a vécu de grands moments, « en off », en
public, on a partagé des traditions, des repas, de la culture. Gros partenariat
pour ce premier festival entre la commune, le CCAS et la MJC, et c'est ce qui a
donné cette ampleur. L'envie de recommencer est déjà présente ».
Marocains : accueil parfait et désir de
suite
Mohammed
Kerma, considéré comme étant l'écrivain de la pièce. « L'auteur n'a pas pu
venir, mais j'ai fait la traduction du texte. Je retire de ce premier festival
une impression très positive. Odos m'a plu par sa nature, son environnement et
par les gens. Ils sont accueillants. Le mot interculturel veut dire qu'il y a
échange entre ceux qui reçoivent ici, et nous-mêmes. Il y a eu cet échange,
partout, et c'est à renouveler : au Maroc, ou ici. » Accessoirement, le
personnage est truculent et n'est avare ni de bons mots ni de petites histoires
pleines d'humour et de finesse. Il est aussi grand admirateur de notre langue,
qu'il professa, naguère, dans les établissements scolaires de son pays.
M.
Dahhni, instigateur de cet événement. « Venu du Maroc fin 1979, j'habite à
Lau-Balagnas depuis trente ans. Je me suis installé en Bigorre comme professeur
de math. Depuis des années, avec mon épouse, nous organisons des échanges entre
Oujda, Béarn et Bigorre. Oujda est un fief de la culture. La troupe Comedrama
est venue nous rendre visite. Les acteurs ont adoré ce festival. Les habitants
d'Odos sont invités, en mai, à venir rendre visite à ceux d'Oujda ».
Les
interventions sont suffisamment explicites pour que nous n'ayons rien à ajouter
: succès sur toute la ligne.

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